Zanzibar

 

 

Nous partons vers l’île de Zanzibar, dont le nom évocateur de rêves et d’exotisme nous transporte déjà vers de nouveaux horizons.

 



 


 

Notre speed boat croise des embarcations à l’équilibre bien plus précaire, qu’il fait vaciller par ses grosses gerbes d’eau soulevées par son outrageux élan, comme un implacable rappel de l’asymétrie des peuples pourtant embarqués vers la même destination.

 Nous n’en sommes néanmoins qu’à un petit aperçu des immenses contrastes de l’Afrique.

 

 


 




Une heure et demi de routes et de pistes nous conduit ensuite dans la région de Jambiani au sud-est de l’île. Là encore, le contraste est saisissant. Côté plage : des hôtels luxueux, des villas les pieds dans le sable, des restaurants, des paillotes touristiques… Côté route : des bicoques alignées, certaines en briquettes et toit de tôle, d’autres en boue séchée et sol en terre battue, parfois sans porte ni volet. Les gens sont sur leur pas-de-porte (dans tous les sens du terme !), au bord de la piste, et ils observent. Ils observent ces touristes qui défilent, occupent la plage et le bord de mer.

 

 


 

 

Le site est idyllique, digne des brochures d’agence de voyage pour évasion de rêve. Eau turquoise avec des reflets incroyables, sable blanc lumineux d’une finesse incomparable (on dirait de la farine !), mer d’huile, eau tiède. On est dans une zone particulière où l’océan est stoppé par une barrière de corail à près d’un kilomètre de la plage. Les vagues cassent donc au loin. Entre la barre de vagues et la plage, il y a un lagon. C’est donc dans une sorte de lac tiède salé que l’on se baigne. A marée basse, c’est un formidable lieu de pêche et de balade, entrecoupé de petites mares d’eau chaude.

 


 

 

Benjamin cherche un hébergement plus autonome, il parcourt le village et la plage, interroge les habitants, les employés des hôtels. Les complexes touristiques sont vides, les villas closes, les restaurants fermés pour la plupart. Il sympathise avec Nionjé, un jeune tanzanien qui dirige le chantier de rénovation d’un hôtel en ruine. Il finit par lui proposer de lui ouvrir une villa qu’il garde avec son père pour le compte d’un couple suisse qui ne vient plus que très rarement à Zanzibar. La maison est désuète, mais on devine son faste passé : lourdes portes en bois, climatiseurs dans les chambres, vaste pièce à vivre s’ouvrant entièrement sur la plage,  cumulus d’eau chaude, traces de décoration locale, etc. On s’enthousiasme et on s’installe ! Pas d’eau chaude, eau et électricité quelques heures par jour, une seule prise fonctionnelle, robinet de douche cassé, climatiseurs hors service, matelas défoncés, moustiquaires trouées, invasion de fourmis rouges dans la cuisine… Le confort est sommaire mais véritablement compensé par la situation hors norme de cette maison les pieds dans l’eau. 

 

 


 

 
 



Les enfants profitent pleinement du lieu, s’amusent des douches froides au seau, vont et viennent entre la baignade et le salon transformé en salle de classe, s’amusent avec les enfants qui viennent explorer la maison, et, tranquillement, nous prenons tous nos marques dans ce début de voyage.

 


 
 
 

 


Commentaires

  1. Merci merci merci de nous emmener avec vous dans cette aventure incroyable, qui fait rêver...Les photos sont magnifiques et le récit particulièrement évocateur nous transporte dans votre univers. Plein de bises à tous les 5.. vivement le prochain article!

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  2. Quelle joie que ces quelques news et photos ! Je m'empresse de transmettre à ceux qui m'ont déjà demandé le lien vers votre blog, histoire de voyager un peu nous aussi par procuration. Est-ce que ce n'est pas ça le but premier de la lecture ? Aller ailleurs sans bouger, Resté posé et calme dans son corps pour laisser s'envoler son esprit ! Mille bises !

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  3. Christiane Pernet
    Merci pour ces nouvelles qui nous donnent envie de vous rejoindre mais je le ferai par le rêve en suivant vos magnfiques decouvertes!
    Gros bisous à vous 5 quelle belle demarche 🤗💖😘😍

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  4. Une bouffée d'air (chaud ?), de liberté et de poésie. Le périple semble très bien commencer avec cette découverte d'une villa pleine de charme désuet....et dans quel écrin !
    Bon vent à vous !
    PS : la rubrique "Magimix et ratatouille" va être suivie avec attention....
    Christian (Dordogne)

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  5. waouh ! je me demandais justement où vous étiez ? :-) je vais pouvoir réviser ma géographie ;-) merci de nous faire partager vos aventures 😍 on vous embrasse !

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  6. Quels talents de photographes !!
    Bon, le turquoise de l''eau ça aide aussi... mais merci pour toute cette beauté - tellement nécessaire

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  7. Merci à tous de vos commentaires ! N'oubliez pas de signer si votre nom n'apparaît pas ;)

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  8. Genial...c'est l'aventure les pieds dans l'eau.... on pense à vous
    Gros bisous

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  9. Trop contente de pouvoir vous suivre et profiter par procuration de votre grand voyage. Moi qui suis nulle en geo je vais pouvoir réviser 😉
    Good vibes
    Sandra

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  10. Zanzibar donne vraiment envie ... les photos sont magnifiques. Continuez à nous faire voyager , vos récits sont superbes .
    Merci.
    Bonne continuation.
    Carole Miner.

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