Entrée en Namibie

 

Malgré le raté de la veille, nous sommes agréablement surpris par la facilité déconcertante avec laquelle nous franchissons la frontière. Pas de visa, formalités express.

Cela nous change sacrément de la journée passée dans les bureaux de l’immigration à Moshi (Tanzanie), des multiples visites à l’ambassade de Zambie à Dar Es Salaam ou encore les heures d’attente au poste frontière entre la Tanzanie et la Zambie.



 



 
C’est une étape importante pour nous, car nous rejoignons là le pays qui constituait la première étape de notre itinéraire initial pré-covid ! Voici en représentation cartographique le chemin que nous avons parcouru depuis notre arrivée à Dar Es Salaam en septembre dernier :

 

Trajet de Dar Es Salaam à Katima Mulilo (la suite très bientôt !)


Une fois sortis du bureau, on se retrouve comme des idiots, en pleine pampa, nos sacs sur le dos. Pas de ville. Juste une file de camions transportant diverses marchandises. 

 


 

Nous sommes assez surpris, certains chauffeurs de poids lourds sont blancs, on sent qu’on entre dans une autre Afrique, où les différences sociales sont peut-être moins contrastées ou plutôt distribuées autrement. A suivre. Cela dit, ce n’est visiblement pas une frontière très touristique… On commence à se dire qu’on va demander à un des chauffeurs routiers de nous prendre avec lui, quand une voiture un peu déglinguée surgit. C’est un genre de 206, un taxi qui ne dit pas son nom. Très bien, on monte, on s’entasse avec nos sacs, à 4 sur la banquette arrière. On est bien serrés quand le taximan nous indique qu’il faut aussi faire rentrer son copain qui se rend également à Katima Mulilo. Ok on partage, trop contents de ne pas avoir à marcher ! Nous voilà enfin en train de traverser un bout de Namibie. Nous arrivons à Katima Mulilo, version Namibienne. La ville comporte principalement une immense avenue, bordant un centre commercial et des boutiques très bien achalandées. Le reste de la ville est constitué d’allées avec des maisons et des zones plus industrielles. Le sol est sablonneux, vestige des déserts fossilisés sur lesquels nous nous trouvons. L’ambiance est très différente de ce que nous avons connu en Zambie, le soleil est brûlant mais l’air est sec. 

 


Nous logeons dans un agréable hôtel, tout à fait vide. Le jardin est régulièrement envahi par une horde de babouins avides des mangues qui traînent au sol. Malheureusement, cette présence très exotique pour nous dégrade les installations et les pauvres singes sont chassés à coups de bâton par le personnel.

 
 



 

Nous prenons le temps de planifier nos prochaines étapes, entre autre de trouver une voiture à louer car les transports publics sont partiellement interrompus en raison du Covid et que nous avons envie d’accéder aux multiples coins perdus que recèle la Namibie.

Commentaires

  1. Contente d avoir des nouvelles et de lire que tout va bien. Des nouvelles aventures s annoncent, j ai hâte de les découvrirs et de regarder vos belles photos . Églantine a encore bien grandi, j'imagine ses progrès en paroles. Bisous à toute la famille.

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  2. Quel plaisir de vous lire! Mes amitiés à toute la petite famille!

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