Nous laissons l’attirail du parfait campeur pour quelques jours de tranquillité dans la cité balnéaire de Swakopmund, très prisée pour les weekends et vacances des namibiens. Nous bénéficions à nouveau d’un échange de maison, cette fois dans une villa familiale fort sympathique.
La ville de Swakopmund (la 3ème de Namibie en terme de population) est posée au milieu du désert, à l’extrême sud de la Côte des Squelettes (voir article précédent). C’est une ancienne ville coloniale, aux vieilles bâtisses colorées, à la mode bavaroise. La jonction entre les dernières maisons et le désert est radicale, brutale, comme une coupure nette entre deux mondes.
Vue aérienne de Swakopmund |
Les enfants profitent de la plage, sans baignade néanmoins, l’eau étant parcourue par des courants très froids qui figent la température autour de 16° et découragent nos baigneurs.
Heureusement, les aires de jeux aménagées sur le front de mer et les courses après les pintades (faute de pigeons!) compensent grandement:).
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A cette occasion, nous rencontrons une autre famille française, également en voyage longue durée avec leurs deux enfants. Nous avons croisé des français seulement deux fois depuis le début du voyage, les enfants sont tout ébahis de parler français avec des «étrangers»! Nous sympathisons et passons un peu de temps ensemble, les enfants sont fous de joie de partager un peu de cette aventure commune avec d’autres. Une fois de plus, nous constatons à quel point c’est important pour nos enfants, et particulièrement pour Aliocha, de passer du temps avec d’autres enfants, surtout quand ceux ci parlent français et peuvent partager son monde d’enfants (son monde tout court !). Et de notre côté, nous sommes ravis d’avoir un espace de conversation entre adultes ! Régis et Marie vivent en banlieue parisienne, mais Marie est originaire de… Talence, ils viennent donc souvent dans le sud-ouest et nous espérons avoir l’occasion de nous revoir une fois nos voyages respectifs accomplis.
Nous visitons le très joli musée général ainsi que l’aquarium qui présente les différentes espèces locales. Le clou de la visite est le repas des poissons... apporté par un plongeur.
Nous en profitons aussi pour reprendre en main le travail scolaire et Benjamin met en place un cours de cartographie multi-niveau qui reprend les grandes lignes de notre voyage !
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Nous organisons aussi
quelques sorties touristiques en bonne et due forme du côté de la
voisine Walvis Bay. Une demi-journée en catamaran, qu’on avait
vendu aux enfants comme un voilier voguant sans bruit au creux des
flots, s’avère être un réel promène-couillons
à moteur qui
se contente de longer
la côte en dispersant
quelques informations
pseudo-touristiques… Nous
y dégustons néanmoins du vin mousseux et quelques huîtres locales
:p).
Nous croisons à nouveau une
colonie d’otaries à fourrure, certaines
grimpent
même à bord, rejoignant
les pélicans qui
nous accompagnent
depuis le début de notre petit voyage
sur le bateau. Il faut dire que l'équipage a des seaux de poissons en réserve pour attirer le chaland...
De retour sur la terre ferme, nous traversons le tout nouveau parc national de Walvis Bay, réserve de dunes et d’oiseaux majestueux désormais protégés, en particulier de multiples flamants roses.
Les bords de mer se perdent en zones marécageuses propices à l’extraction de sel marin. La côte est ainsi ponctuées de montagnes blanches et d’eaux rosâtres d’où est extrait le sel.
Merci pour cette évasion... C tellement bon😉
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