Parc national d'Etosha

Le soleil est cuisant, l’air est sec malgré la saison des pluies censée être plutôt abondante cette année. La terre est aride, souvent craquelée. 

 

Gnou

 



Ce parc national de 22000 km² est entièrement clôturé, il est connu pour avoir en son cœur un immense désert de sel qui se remplit plus ou moins d’eau en saison des pluies, formant alors un lac salé dans lequel les animaux viennent curieusement s’abreuver. On imagine que l’apport en sels minéraux leur fait du bien !

 


 

 

 

 

Les températures du soir sont plus fraîches et nous garantissent des nuits agréables dans les tentes. Ce qui l’est moins c’est qu’Églantine a décidé d’occuper à elle seule la moitié du matelas partagé avec ses parents ! Les 4 campements du parc, équipés pour recevoir des centaines de visiteurs, sont quasiment vides, ce qui leur confère un air d’antiques bâtiments désaffectés, renforçant le sentiment de désolation de l’environnement. Dans l’un d’eux, nous profitons à nous seuls d’une piscine de 250m2 !

 

 

 

 

On essaie d’être des champions du réveil matinal et jour après jour on se fait plus efficaces pour plier le matériel et être sur les pistes au petit matin, avant que le soleil ne fasse fuir tous les animaux dans les abris ombragés, les rendant plus difficiles à observer. La nature est relativement verte en cette saison, même si on réalise clairement qu’il s’agit d’une savane herbeuse, composée de broussailles et de quelques arbres, toujours bas. Les éléphants et les girafes (obligées de se plier pour manger !) nous apparaissent bien plus grands que ceux que nous avons croisés dans la savane arborée de Tanzanie. Nous finissons pas comprendre qu’il ne s’agit pas d’une illusion d’optique mais d’une réelle différence entre les animaux d’Etosha et ceux du reste de l’Afrique australe. Le climat, le type d’alimentation, l’ancienneté du parc conduisent à des morphologies légèrement différentes de génération en génération. Ici, les animaux sont plus hauts. La première hyène que nous avons croisée nous a d’ailleurs semblé tout à fait géante. Manquant d’élément de comparaison, nous avions tout bonnement pensé que notre imaginaire avait réduit la carrure de la bestiole…. ou que Walt Disney s’était trompé dans son Roi lion ! Il s’agit bien en fait de hyènes particulièrement imposantes.

 





 


 

 

 


 

Parcourir des réserves demande beaucoup de patience et de concentration, et c’est un jeu amusant à partager en famille : analyser les empreintes au sol, repérer les passages dans les fourrés, différencier les excréments, sélectionner les formes potentiellement animalières, comparer avec les informations données dans les guides, c’est une observation de tous les instants !

 

Empreinte de lion

 

 


 

 

 

Notre motivation est richement récompensée : nous croisons à plusieurs reprises les rares rhinocéros encore présents sur Terre, quelques vieux éléphants esseulés, des guépards que nous suivons un long moment au loin, plusieurs hyènes… et un gros lion qui nous fait l’honneur de ses grognements à quelques mètres de la voiture. Nous rencontrons également de nombreux oryx qui vivent plus nombreux dans cette région aride proche du désert. En revanche, ici ni hippos, ni singes, ni phacochères !

 

Oryx


 

Springbok


 


 


 


 


 

Guépard


 

 

 

 


 

 

 

 

 

Nous avons de plus la chance d’être présents à la saison des naissances, les petits sont fréquents, ce qui nous offre des scènes souvent adorables.

 

Jeune chacal à Chabraque            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bubale roux

 

Oryx

 

 

Bébé springbok


 

Gnou et son petit


Crèche d'autruchons !


 

 

 

Nous prenons également quelques moments de répit dans les campements pour répondre aux exigences scolaires…

 


 



 

 

Dans la partie ouest du parc se trouvent de nombreux nids d’oiseaux absolument gigantesques. Ils sont suspendus aux arbres telles des cabanes de brindilles savamment élaborées. On s’interroge sur l’immense oiseau qui doit nicher là. Mais en y regardant de plus près, il s’agit en fait de sortes d’immeubles à oiseaux. Le dessous du nid est troué de multiples petites entrées abritant des nids individuels pour des oiseaux ressemblant tout bêtement à des moineaux de chez nous. Il s'agit en fait du républicain social, un passereau qui n'existe que dans ce secteur géographique.

 


 


 

A la sortie du parc et de ces quelques jours, Aliocha conclut : «je crois que ça m’a un peu transformé, Etosha… Dormir dans les tentes, se réveiller, grimper dans la voiture et se retrouver au milieu des lions, des impalas et des hyènes... quand même…» C’est assez bien résumé :) 

 









Commentaires

  1. C'est vraiment magnifique. Églantine parle très bien, Aliocha résume parfaitement son voyage, et les animaux sont impressionnants. Un rêve, pour nous, pauvres Normands....

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  2. C'est fantastique ! Cela me rappelle l'afrique du sud ... bon nous avions longtemps chercher un lion que nous n'avons jamais trouvé... les photos sont magnifiques et les enfants ont l'air aux anges ! Bonne continuation.

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  3. Magnifique!!!Tous ces animaux c'est fantastique !
    Et le paysage!!!
    Jeanne

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  4. Merci infiniment pour tous ces beaux partages !!! Je ne m'en lasse pas...
    Emmanuelle

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