Covid or not covid ?

Il est des choses dans notre voyage qui resteront des mystères non résolus. La France est-elle le seul pays qui utilise des essoreuses à salade ? Pourquoi trouve-t-on quasiment partout des biscuits « Digestive » et pas en France ? Pourquoi tout le monde ne suit pas l'exemple de la Tanzanie qui a tout bonnement interdit les sacs en plastique en proposant des sacs en tissu (qui nous suivent depuis 8 mois !) ? Pourquoi les voitures ont-elles toutes moins de 10 ans en Namibie alors que l’Égypte parvient à les conserver plus de 40 ans ? Pourquoi le monde entier ne mange-t-il pas du fromage français 😥 ?!!!  Quant au covid, pays après pays, nous en aurons expérimenté différentes gestions...

Lors de notre séjour à Luxor, je tombe malade. Tous les symptômes d’une bonne grosse grippe. Vu le contexte pandémique, l’absence totale de précaution prise par les égyptiens et nos 12h de train dans un wagon archi-plein 3 jours plus tôt, on est un peu méfiants. Il n’y a pas de données précises sur l’évolution de la situation en Égypte, et ce pourrait être n’importe quel virus, mais honnêtement je me sentirais vraiment très coupable de disséminer le covid ici, où la population manque cruellement d’hygiène et d’accès aux soins. Le temps de retourner la question cent fois dans ma tête tout en évitant de sortir de l’appartement et en cherchant vainement des infos sur les tests covid à Luxor, Benjamin, Lisette et Aliocha déclarent eux aussi de la fièvre. Impossible de faire l’autruche plus longtemps. 

 


J’informe le gardien de l’immeuble de la situation et lui demande où on peut avoir accès à des tests. Je ne sais pas si c’est l’angoisse qui surgit chez lui ou le simple fait que ce langage est trop technique pour la fluidité de notre conversation, toujours est-il que visiblement nous ne nous comprenons pas très bien. Je décide donc de le laisser gérer les choses à sa manière….

Quelques heures plus tard, il vient me chercher pour m’emmener chez le médecin, « quelqu’un de très bien » m’assure-t-il. Il me met dans un tuk-tuk (dont le conducteur ne porte pas de masque 😨) et enfourche sa moto.





Nous sillonnons les allées poussiéreuses qui longent le Nil jusqu’à un atteindre un bâtiment délabré où un trou béant fait office de porte d’entrée. On dirait qu’une bombe a creusé l’ouverture. Au fond se hisse un escalier crasseux plein de débris. J’hésite : je suis à Beyrouth ou chez Mme Irma ? Mon « gardien » (car c’est finalement bien de ça qu’il s’agit, je vais bientôt le comprendre), mon gardien, donc, ne me laisse pas le temps de rêvasser et m’entraîne à travers les étages. Au deuxième, une porte est ouverte largement sur le hall. Elle donne sur une salle où sont installés des gens sur des chaises. Ça ressemble bien à une salle d’attente. Un monsieur derrière un vieux bureau de bois qui fait de la paperasse. Le secrétaire sûrement. Pas de gel hydro, pas de masque. Les femmes sont voilées jusqu’au bout du nez cela dit, ça doit protéger. On patiente, on patiente. Mon gardien, non masqué, se tient néanmoins à juste distance de moi. Il a fait savoir au secrétaire que j’étais arrivée. Il y a des patients avant moi. Aucune femme n’est venue seule. Aucune femme n’entre seule dans le bureau du médecin. Je commence à me demander… peut-être que je n’aurais pas dû venir seule… c’est peut-être inconvenant… Tout d’un coup, je réalise que je ne suis pas vraiment venue seule 😳. Pas vraiment le temps de réfléchir plus avant, c’est mon tour. Ce qui m’avait très légèrement effleuré l’esprit n’était pas une ineptie : mon « gardien » vient avec moi. Dans le bureau du médecin. La pièce est meublée simplement : un bureau en bois, des chaises, une table d’examen, aucun matériel informatique. Un stéthoscope traîne sur le bureau. Un thermomètre trône dans un verre. Pas de gel hydro ici non plus. Le médecin porte un masque descendu sur le menton. Après avoir noté très sérieusement sur un bout de papier, dans un anglais approximatif, mes antécédents et les éléments actuels, il se lance dans de grandes explications sur le covid. Je l’interromps et lui demande simplement un test. Je ne suis pas inquiète pour ma santé, j’ai juste besoin de savoir si je peux sortir me promener sans risquer de contaminer les autres. Ah là…. c’est beaucoup plus compliqué…. c’est loin… une bonne heure de route…. Donc là je réalise que je viens de perdre plusieurs heures à suivre les conseils de mon gardien pour aller voir un médecin qui, outre le fait qu’il ne m’a même pas examinée (il faut dire aussi que le gardien n’a pas lâché sa place un instant !), ne peut pas fournir de test. Par curiosité, je demande au médecin comment il fait lorsque des patients se présentent avec des symptômes du covid. Oh ben il leur donne du paracétamol et ils rentrent chez eux. Ma demande est donc incongrue, et je pense à ce moment là aux statistiques « Covid Égypte », ils ne doivent pas trop mal s’en sortir 😅. 

 

à peu près 12 fois moins qu'en France pour un population deux fois supérieure, pas mal

 

Mon gardien continue de prendre les choses en main. Il me fait ramener à l’appartement et organise la visite à l’hôpital qui doit faire le fameux test. Un peu épuisée par tout ce ramdam, je commence en plus à me demander combien va me coûter cette petite sortie. Ici, les services, même généreusement offerts, ne sont jamais gratuits

Me voilà partie en taxi avec le gardien et le chauffeur (inutile de préciser que personne ne porte de masque, vous l’avez compris). Le chauffeur roule comme un dératé, slalome entre les charrettes et les piétons, roule au milieu de la route. Je ferme les yeux. Une heure plus tard nous y sommes : un énorme hôpital planté au milieu de nulle part. Pourquoi ont-ils construit ça ici, à une heure de route de la ville ? A moins d’être véhiculé, personne ne peut accéder à cet endroit ! 

Il y a un hall immense avec un petit bureau derrière lequel monsieur-sans-masque fait l’accueil. Tous les panneaux, toutes les indications sont en arabe. Je me sens un peu perdue. Cette fois, c’est le chauffeur de taxi qui prend les choses en main. Pendant qu’il va et vient d’un guichet à l’autre, je m’assois avec mon gardien. On part finalement tous les trois (on ne se quitte plus 😇) dans un petit bureau où ce que j’imagine être un infirmier prend son café. Il échange quelques mots avec le chauffeur de taxi puis me demande de m’asseoir. Il part et revient avec des écouvillons. Malgré sa jolie tenue bleu ciel, il n’a pas de gants et porte son masque sur le menton, il ne se désinfecte pas les mains avant de m’introduire brutalement l’écouvillon dans la narine. Puis il réitère dans la gorge. Au moins, une fois qu’on y est, ils ne font pas semblant. Cela dit, je n’ai pas eu l’impression que les tubes à essais aient été étiquetés. On sort du bureau. Voilà, merci, au-revoir, c’est fini. Je m’interroge sur le paiement de l’acte. Le chauffeur m’annonce que c’est gratuit. Surprise. Agréable, je ne sais pas encore. Méfiante, un peu. Je m’interroge sur la récupération des résultats, vu que je n’ai strictement aucun document issu de l’hôpital… Il me répond que ce n’est pas un problème, qu’il téléphonera ou ira les chercher d’ici 48h. C’est donc au chauffeur de taxi que l’hôpital fournit les résultats d’un patient ?!! De plus en plus soupçonneuse je suis. Route retour dans les mêmes conditions. Le chauffeur, très prévenant, me propose d’acheter des médicaments ou de faire des courses. Il m’accompagne chez un petit marchand de fruits et légumes. Ça ne semble pas le déranger le moins du monde de trimballer quelqu’un qui est potentiellement contagieux au milieu des denrées alimentaires ! De retour dans la voiture, je demande combien je lui dois pour le trajet. A la fois grand seigneur et particulièrement nébuleux, il me lance, comme souvent en Égypte : « oh, l’argent ce n’est pas important ! Tu donnes ce que tu veux, ce que tu penses, moi je suis ravi de rendre service ! ». Ben oui, bien sûr.... Difficile de mesurer l’ampleur dudit service, et je commence à avoir l’esprit vaporeux moi aussi. Je tends les billets que j’ai dans mon sac, pensant que c’est déjà une belle somme. Il se garde bien de les prendre, en ajoutant : « c’était un long trajet… et puis j’ai payé l’infirmier… et les autres personnels de l’hôpital... ». Ah voilà on y est, ce n’était pas si gratuit que ça. Bon, je me débarrasse du problème en offrant que cette question se traite entre hommes, avec Benjamin donc. Je me trouve un peu lâche, mais je gagne du temps. On rentre enfin, il est près de 20h. Je n’ai qu’une hâte : retrouver mon lit.

Forts de la conviction que le test ne sera jamais analysé et que nous avons fait l’objet de tractations financières diverses, nous décidons de mettre de côté notre sens moral et de faire comme tous les égyptiens en temps de covid : continuer à vivre normalement (avec le masque tout de même, on ne se refait pas tout à fait 😏). Cela dit, Benjamin et moi ne sommes pas très en forme et cela limite clairement nos ambitions !

C’est à ce moment là que nous décidons de quitter Luxor et de voyager confortablement dans un joli bateau de croisière. Pour la petite histoire, 3 jours plus tard, nous recevons un JPEG d'un document où il est écrit « negative » avec moults émoticônes de félicitations. 





Mais la grande histoire de nos tests covid en Égypte ne s’arrête pas là…

Lorsque nous décidons de nous envoler vers d’autres horizons, nous savons qu’il nous faudra montrer patte blanche à la douane, comme à chaque passage de frontière. Or nous aimerions ne pas retourner au Caire et partir directement d’Assouan, ce qui risque de nous compliquer un peu la tâche, si l’on s’en réfère à notre expérience de Luxor. On trouve cette fois un laboratoire de ville avec qui on espère pouvoir discuter en direct et un peu sérieusement. Mais, au fait, à quoi voit-on que l’autre est sérieux ? L’enjeu est important : notre pays de destination exige des tests réalisés moins de 48h avant l’arrivée. Or, nous avons 24h de trajet, il ne nous donc reste plus qu’une journée montre en main pour faire les tests et obtenir les résultats. C’est serré, très serré.

Bon, on passe la description du labo, légèrement plus moderne que le cabinet médical, mais pas beaucoup plus hygiénique. Nous convenons d’un arrangement avec l’équipe : on fait les tests en soirée, ils les envoient par avion au Caire, où ils seront analysés et quelqu’un nous apportera gentiment les résultats à l’aéroport lors de notre escale. Hum… ça sent un peu le roussi cette affaire. Bon, à vrai dire, on n’a pas vraiment le choix, il faut faire confiance et tenter le coup. On paye. Très cher. Les tests ne sont pas obligatoires pour les moins de 18 ans, mais les textes variant selon les sources, on préfère sécuriser notre départ et tester également Lisette. Aliocha est ravi d’échapper au curage de tuyauterie. Le laborantin nous assure que son collègue cairote sera à l’aéroport le lendemain à 17h à notre descente de l’avion. Vraiment ...?? On fait nos bagages et on s’endort du sommeil des anxieux.

Arrivés à l’aéroport d’Assouan en milieu de journée, on réalise brutalement qu’on ne s’est même pas interrogés sur la demande potentielle d’un test pour ce premier vol intérieur ! Le curseur « stress » remonte d’un coup. On ne peut décidément pas penser à tout 😟. Heureusement, notre bonne étoile continue de nous accompagner, et on ne nous demande rien. Étape 1 validée. 



 

Nous arrivons au Caire, où va se jouer notre départ. On tente de rester calmes et de ne pas trop contaminer les enfants avec notre stress, d’autant qu’on a 7h d’attente avant notre vol. On tourne en rond dans le hall de l’aéroport, attendant désespérément notre messie. Personne ne se manifeste. Benjamin passe des appels, au Caire, à Assouan. Silence radio. Le désespoir commence à nous envahir. On essaie de se montrer fatalistes, après tout, c’était couru d’avance. 18H30. On reçoit enfin un message du laborantin d’Assouan qui annonce que quelqu’un arrive. Essaie-t-il de gagner du temps ? Benjamin lui a juré qu’il ferait la route retour jusqu’à Assouan pour régler la question avec lui si les tests n’arrivaient pas… Mais personne ne pointe le bout de son nez. Il est 20h. L’enregistrement est à 22h. Un chauffeur de taxi qui attend le client depuis des heures vient voir ce qui nous arrive. Il est sympa, il essaie de nous aider. Semble-t-il en tout cas. On se sait plus trop à qui se fier à vrai dire. Il appelle le numéro que nous avons au Caire et discute en arabe avec l’interlocuteur. Il raccroche et nous annonce que cette personne n’est pas du tout au Caire mais à Assouan… Nouvelle déconvenue. Néanmoins, il s’est fait passer pour un agent de police de l’aéroport et a menacé le gars en question d’être poursuivi s’il n’amenait pas les tests comme convenu. Baratin ou lueur d’espoir ? Lui aussi après tout il aurait intérêt à ce qu’on ne prenne pas notre avion, il aurait des clients tout trouvés pour le prochain hôtel… Les enfants s’occupent en faisant des courses de chariot. 

 



La patience fait place au désespoir. 21h. Le téléphone sonne à nouveau, le taximan prend l’appel : le gars est là, enfin presque, il est en route. Ils se mettent d’accord sur le lieu de rendez-vous. Benjamin part avec le chauffeur. Les enfants courent, rient, poussent les chariots, se foncent dedans, tombent, pleurent, puis repartent. C’est bien d’être un enfant parfois. Lisette partage la montée de stress avec moi. 21H15, Benjamin n’est toujours pas revenu. Je scrute l’horizon, les escaliers, les portes, inlassablement. Soudain, je le vois, courant, brandissant les documents au bout de son éclat de rire ! Le taximan semble tout aussi heureux. Vérification des documents, tout a l’air en règle. 21H30. Le soulagement, enfin. Allez les enfants, c’est fini la rigolade, on embarque !! On remercie chaleureusement le taximan, sans trop savoir s’il a véritablement joué un rôle là-dedans. Benjamin veut lui donner une pièce, mais il refuse. Comme quoi, on ne sait jamais à quoi s’attendre, tout est mystère ici !

On rejoint les guichets d’enregistrement de la Lufthansa, souriants, confiants et prêts à embarquer vers de nouveaux horizons.

 


 

Avant toute chose, on nous demande nos tests covid. Sûrs (et quelque peu fiers) de nous, on tend les documents. Le steward les examine, puis nous demande de patienter, il faut qu’il vérifie quelque chose. Ah. On essaie de rester impassibles, tout va bien se passer. Un moment plus tard, un responsable vient nous voir, et nous demande d’aller nous asseoir un peu plus loin, ça va être plus long que prévu. Pas de problème avec nos tests, mais nous allons passer par Francfort, et même si nous n’entrons pas sur le territoire au sens douanier, il est possible qu’ils demandent tout de même un test pour Aliocha. Ils essaient de joindre la douane en Allemagne. Églantine commence à s’endormir dans le porte-bébé, Aliocha et Lisette se lancent dans un cache-cache. La nervosité reprend le dessus. On regarde, déconfits, les passagers défiler, enregistrer leurs bagages et partir en salle d’embarquement. 23h. Les enfants n’en peuvent plus. Nous non plus d’ailleurs. Le responsable n’obtient toujours pas de réponse. Ils nous demandent d’envisager les options : une partie de la famille peut embarquer et l’un de nous peut rester ici avec Aliocha le temps d’un nouveau test… Charmante perspective. Minuit. L’enregistrement est terminé. Le couperet tombe : Aliocha ne peut pas embarquer. Très aimablement, le responsable nous indique un hôtel à proximité immédiate de l’aéroport et nous assure qu’il reste des places sur le même vol le lendemain. On remballe nos bagages, nos enfants, notre débâcle et nos espérances et on prend le chemin de l’hôtel en question. On discute le prix d’une chambre, qu’on atteint enfin. Il est 1h30. Tout ça pour ça. Épuisés, effondrés. Églantine, qui a une horloge dans le cerveau et la ponctualité chevillée au corps, se réveille à 7h pile, prête à attaquer sa journée. On suit le mouvement, on a du pain sur la planche : il faut à nouveau débattre avec un labo pour obtenir un test dans la journée. Vu l’urgence, les prix grimpent encore : 190€ le test, rien que ça !! Benjamin décide de rappeler notre laborantin d’Assouan pour lui demander s’il peut faire quelque chose pour nous. Il acquiesce. Mêmes conditions. Benjamin, prêt à tout, tente « à vrai dire, on s’en fiche un peu du test, on veut juste le papier ». C’est vrai, on n’est plus à ça près… Ici, tout s’achète. Réponse : « ah mais oui, j’avais bien compris, c’est exactement ce que j’ai fait hier ! ». Ah, donc ce sont des faux. 

 



Ceci explique pourquoi l’horaire de prélèvement des tests est complètement loufoque et indique l’heure à laquelle nous les avons récupérés… Cela dit, grâce à cela, nous n’avons pas à les refaire pour partir un jour plus tard:). Nous voilà repartis pour le curage et l’attente, un peu moins anxieuse cette fois tout de même. Ils l’ont fait une fois, ils vont bien le faire une deuxième. Parallèlement, on tente de trouver un moyen pour changer nos billets d’avion. Mais c’est le week-end, l’agence Lufthansa du Caire est fermée, notre voyagiste belge également et on n’a pas le droit d’entrer dans l’aéroport sans billet valide du jour. Ce serait pourtant notre seule chance : retrouver l’équipe de la veille et modifier nos vols avec eux. Quant au site internet de la compagnie, il n’est pas accessible pour les modifications si on est passé par une agence. Serions-nous désormais face à des vents contraires ?… Benjamin tente quand même d’aller à l’aéroport, trouve quelqu’un pour porter son message à l’intérieur. La personne revient et lui dit de se présenter ce soir à l’enregistrement. Un peu léger comme promesse, après toutes nos péripéties, on aurait besoin d’un peu plus. Finalement, vers 16h, notre cher voyagiste belge nous rappelle de son portable. En effet, il est en week-end, dans un train, mais il a vu notre message. Il essaie de comprendre ce qui s’est passé car nous apparaissons non pas comme « refusés » mais comme «non présentés» ce qui est beaucoup plus embêtant… mais c’est une erreur ! On lui raconte toute l’histoire. Il gère notre problème depuis l’Europe, ce qui semble beaucoup plus simple : une demi heure plus tard, nous avons nos vols pour le soir, sans frais. Ouf. Restent encore les tests.

Cette fois, l’attente des résultats se fait à l’hôtel, beaucoup plus confortable. Les heures passent, exactement dans les mêmes conditions en effet : personne ne répond au téléphone et le coursier n’arrive pas avant 21h30… Juste de quoi stresser encore un peu dans la dernière ligne droite.

Le précieux document nous parvient enfin, vérification faite : Aliocha est... canadien.

C’est l’heure, plus le temps de refaire le papier, on verra bien. On retrouve le personnel de la veille, bienveillant et contents de nous permettre d’embarquer, même avec un petit canadien;)

 



5h plus tard, arrivés à l’aéroport de Francfort, personne ne nous demande les tests, ni d’Aliocha, ni de personne.

Encore 5h plus tard, arrivés à Stockholm, on ne nous demande que les tests des adultes.
Tout ça pour ça 😎

Commentaires

  1. Rholala la!!! Mais que d'aventures... J'en vibre avec vous à retardement.

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